dimanche 22 février 2009

Haut les flingues ! Wulf

Mes chers compagnons, cela fait maintenant plusieurs mois que nous nous sommes échappés de la nasse qu’était Talabheim et ce n’est qu’aujourd’hui que je peux enfin vous faire parvenir des nouvelles. Certains d’entre vous sont sans doute encore déçus car la gloire et les honneurs n’étaient pas pour nous mais qu’importe ! Nous avons fait en sorte que le Chaos recule, que demander de mieux que la satisfaction personnelle comme reconnaissance?! Les rouages de la politique de l’Empire sont encore trop obscurs pour que nous, jeunes et pauvres sujets sans titre, puissions la changer même si Durcia est bien en passe d’en faire sa vocation. Et puis, la comtesse Elise nous a quand même remerciés en nous ouvrant ses coffres et en rétribuant nos efforts avec de l’or.
C’est fort de cette somme que je me suis rendu à Aldorf afin de poursuivre mon enseignement. J’ai pu déverser les 40 couronnes d’or nécessaires aux droits d’inscription dans un Collège de Magie, moment que je pensais ne jamais pouvoir vivre.
J’écris ces lignes depuis ma chambre et je suis fier de vous annoncer que mon apprentissage est terminé. Je suis maintenant un véritable Magister de l’Empire et me prépare à nouveau à arpenter les routes avec vous pour la sauvegarde de l’Empire et l’accumulation de connaissances.
Mon histoire et les ouvrages maudits ramenés ont beaucoup impressionné ici. Il semble rare qu’un apprenti aussi jeune que moi ai vécu déjà tant de choses et l’Honorable Patriarche lui-même a accepté d’être mon Maître pour les années à venir. Vous ne pouvez imaginer quel honneur il m’a été fait. Il est l’un des sorciers les plus puissants de l’Empire et ses connaissances semblent ne pas avoir de limite. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que le remord de ce choix n’advienne jamais !
Les écrits de Gugula Skull ont été placés sous bonne garde et l’ordre m’a remis en échange, comme récompense, un grimoire m’ouvrant la maîtrise d’un vent de magie. Je ne peux vous révéler, surtout par écrit, à quel ordre j’appartiens, ni où se trouve mon établissement, j’espère que vous en comprendrez les raisons, mais il en va de la sécurité de mes pairs.
On m’a beaucoup interrogé sur ce qui s’était passé à Talabheim, notamment en ce qui concerne les Skavens car ils sont encore très méconnus, même des initiés, et mon expérience a fait couler beaucoup d’encre et amorcé des discutions entre érudits qui sont loin d’être encore achevées. Le fait de savoir que plusieurs clans existent est capital si l’Empire devait affronter de nouveau la menace des hommes-rats. Des obédiences différentes me semblent être en parti la raison de ces dissensions. Asorak Œil d’Acier était appelé le Prophète Gris par les autres Skavens et devait être une figure importante dans la religion du Rat-Cornu car il portait lui-même des cornes, attributs du dieu Skaven. Le responsable de la peste grise, Nelrich le suppurateur, était quant à lui un prêtre de la peste, sans doute un disciple de Nurgle qui affichait ouvertement son antagonisme. Il suffisait d’ailleurs de comparer les deux clans pour savoir clairement auquel chaque Homme-rat appartenait. D’un côté nous avions des Skavens faméliques, malades et estropiés, qui se complaisaient dans la propagation de la maladie et de l’autre des Skavens bien armés et nourris désireux de faire concurrence aux autres races en matière d’ingéniosité et de ruse. Je ne peux encore dire lesquels sont les plus à craindre. Mon rapport concernant leur connaissance de la langue de l’Empire et leur usage de magie puissante ont soulevé beaucoup d’inquiétudes. Les Skavens, relégués tout d’abord au rang d’animaux semblent en passe de rejoindre celui des créatures intelligentes. Maintenant que leur existence est avérée, cela va ouvrir énormément de vocations et je ne suis pas peu fier d’en être l’instigateur.
Nos déboires avec Gugula Skull et ses zombies ont également apporté leurs lots de questions et d’interrogations. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’approfondir sur place notre investigation, notamment dans sa méthode pour récupérer les cadavres à l’insu de tous, mais certains sorciers sont en contact avec le clergé de Morr et je pense qu’il y aura des échanges d’informations sur la nature de l’épée d’os, la façon dont les zombies peuvent être contrôlés par la volonté de leur créateur et qu’il suffit de tuer celui-ci pour que le souffle qui les anime s’échappe à jamais.
Certains confrères m’interrogent également sur la nature et le fonctionnement du canon magique que nous avons détruit. Certains, parmi les plus intransigeants ou les plus passionnés, m’ont d’ailleurs reproché de ne pas avoir annoté les glyphes qui le recouvraient et d’avoir ainsi perdu pour l’Empire une connaissance pouvant s’avérer capitale. Ils sont cependant minoritaires dans ce cas, car la majorité comprend la situation extrêmement dangereuse dans laquelle nous étions, en plein cœur du territoire ennemi et pensent que nous étions sous la protection des dieux pour avoir échappé autant de fois à la mort.
Je ne sais si cela est vrai, si un ou plusieurs dieux veillent sur nous, et quand bien même cela ne changerait en rien ma résolution déjà fortement établie de poursuivre mon combat contre le Chaos et de préserver l’Empire.
J’espère sincèrement que vous allez bien, j’ai hâte de vous revoir,

Votre ami dévoué, Wulf Bzer

lundi 2 février 2009

Haut les flingues !


Les skavens encore une fois, envahissent la ville, mais cette fois, c'est un autre genre qui emportent tout sur son passage, y compris ses propres congénères pestiférés.





Rien ne résiste, et les bâtiments les plus défendus sont assiégés.



Même les sorciers les plus puissants ne peuvent rien face aux forces skavens réunies, avec leur gattling, lance-feu et leurs terribles rats-ogres.



Contraints d'abandonner la ville, les aventuriers parviennent à rejoindre la comtesse Elise et ses nobles, qui organisent leur défense en attendant les hypothétiques secours.



Une fois de retour à Talabheim, Asorak Oeil d'Acier s'adresse aux esclaves de la ville par l'intermédiaire de sa puissante sorcellerie.



Les aventuriers parviennent à rencontrer Nelrich le suppurateur, le Prêtre de la Peste, assiégé dans le Suif.



Les prêtres guerriers de Myrmidia sont prêts également à passer à l'action.



Après avoir affiner leurs plans, les aventuriers sont prêts à affronter une vieille connaissance, Gugula Skell, et Asorak Oeil d'Acier le terrible Prophète Gris.





Au beau milieu de la Dragonnière, les aventuriers tombent sur une nouvelle sorcellerie skaven : un gigantesque canon recouvert de runes, pointé sur le chemin du sorcier et la Haute Porte.


dimanche 1 février 2009

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Logaz Din

Je ne suis pas d'une race tendre

Mon histoire m'a longtemps tenu éloigné des effusions, des sentiments, ... et de la douleur.

Ce voyage entrepris avec le vague but de trouver des traces de mes parents, s'est enrichit d'une nouvelle dimension.

Cette petite Halfling manque extérieurement de pilosité, mais elle en a assurément!

Ce jour nous vit combattre sans relâche l'injustice pour le seul bénéfice du peuple du cratère ... en apparence seulement.

Quelque chose déborde dans ma poitrine comme une bière servie trop vite et déverse à parts égales, douleur et bonheur.

L'intuition d'un évènement majeur m'a éveillé tôt ce matin mais ce n'était ni le massacre des innocents ni les nombreuses batailles contre Skavens, zombies ou autres créatures du Chaos ... non!

Je viens seulement d'ouvrir des yeux que je ne savais pas posséder.

Ce jour décline doucement sur cette douce blessure : l'ESPOIR.

Tant qu'il y a de la vie, il y a du désespoir : Lukas

C'est fou ce que cette ville entraîne automatiquement une routine étouffante. J'avais fini par être content d'être dans la milice, de circuler dans les égouts afin de tuer des skavens. Mais au bout de 15 jours cela lasse. Surtout qu'on errait pour peu de choses, tuant quelques rares skavens... L'ennui gagnait toute la ville, le mécontentement grandissait, la nourriture commençait à manquer...

Je priai les Dieux de nous envoyer à l'aventure. Pourquoi m'ont-ils écouté?

Tout commença quand on reçut un message de Dobler qui avait trouvé enfin l'antidote et prouvé que cette maladie n'était pas naturelle mais plutôt un poison. Nous rentrâmes à l'auberge et nous couchâmes sans savoir que c'est la dernière fois que je verrai ma famille, mes amis, mon quartier. En effet, au milieu de la nuit, nous fumes réveillés par une armée de Skavens qui submergea littéralement la ville. Il saccagèrent tout et massacrèrent tout le monde. Mes parents n'en réchappèrent pas. Comment auraient-ils pu alors que nous-mêmes faillîmes mourir sur place. On eut à peine le temps de prendre nos armes, de fuir à travers les ruelles où se déroulait le massacre. Ça criait, pleurait, hurlait, geignait, agonisait, des mères essayant de retrouver leurs enfants, des pères essayant de regrouper leur famille, des femmes suppliant les skavens de les épargner, des citoyens priant pour leur mort imminente. Quelques rares citoyens tentèrent héroïquement de résister comme cet archer sur son balcon qui tirait les skavens un à un. Mais ceux-ci étaient trop nombreux. Ceux qui tentaient de résister succombaient. Aucune digue n'aurait pu résister à cette vague destructrice. C'est pour cela qu'on a à peine écouter une troupe de museaux qui hurlaient « arrétez-les, battez-vous! ». C'est ça, qu'ils se battent pour rejoindre Morr. Quoi que nous faillîmes le rejoindre assez vite aussi puisque Wulf, dans sa grande maladresse, est tombé en fuyant. Il essaya de se rattraper à moi, me fit trébucher, entraînant la chute des autres aussi. C'est ce qui a failli nous coûter la vie. Les gens fuyant ne cherchèrent pas à nous contourner, ils nous marchèrent dessus.

Nous cherchions à rejoindre le centre de la ville mais fumes bloqués par des barricades. Les soldats avaient ordre de ne faire passer personne. On tenta de forcer mais des volées de flèches se mirent à tomber, tuant indifféremment humains et skavens. On décida alors de passer par les égouts (mais une même volée de flèches nous attendait) puis par les toits qui nous semblaient plus mal défendus. On avait une bonne vue de la ville et de la bataille en cours. Un seul mot, le chaos! Toutes les rues étaient emplies de fumée, de sang, de corps mais on remarqua surtout que toutes les rues du quartier étaient closes comme pour limiter volontairement les massacres dans les quartiers pauvres. Comme si cela avait été prévu à l'avance. Durcia aurait-elle raison? Toujours est-il que nous progressions par les toits. Il y avait bien quelques rares archers sur les toits. Pour passer Wulf proposa une stratégie suicidaire. Il voulait détourner l'attention de l'archer qui était sur notre chemin (comment? En faisant le dindon sur le toit?), pendant que je sauterais par dessus la rue, le contournerai et l'assommerai. En résumé, je prenais tous les risques pour très peu de résultat. C’est toutjours bizarre de réclamer un acte héroïque suicidaire pour les autres. On a préféré l'autre solution, on lui tira dessus et l'affaire fut réglée. On finit par descendre de l'autre côté des barricades, et on aida celles-ci à tenir. Nous passâmes le restant de la nuit à combattre, jusqu'à ce qu'au matin, les skavens abandonnent la partie.

A mon grand regret, Ranulf nous rejoignit. Je n'eus même pas la chance d'avoir cette faible satisfaction.

Au matin, la ville compta ses morts, plusieurs milliers, et deux quartiers entièrement détruits (celui du suif et celui des marchands). Les hérauts de la ville parcouraient la ville de part en part pour annoncer la victoire et surtout reprocher aux deux quartiers de s'être mal défendus. Alors qu'on a plus l'impression que ce fut délibéré. Lla ville pansait ses plaies et croyait la catastrophe évitée, quand le destin et les dieux jouèrent encore contre nous. Après la bataille, la maladie se répandit encore plus dans la ville grâce à un vent fort qui se leva emmenant avec lui une odeur de putréfaction. A cause de cela, la maladie gagna du terrain et sembla plus puissante que jamais. Nous n'étions qu'au début de nos peines. Durant la nuit, dans la rue, on vit des hommes agresser un couple de jeunes gens. Ce qui nous parut bizarre, ce fut que le jeune homme se fit mordre. Des zombies, je n'en croyais pas mes yeux. Et quand je dis des zombies, je devrais parler plutôt de créature monstrueuses et difformes. On se précipita pour les aider et, comme j'étais en retrait, Ranulf, par un coup de chance, en tua un par hasard. Il avait tapé à l'aveuglette, quitte à tuer tous ceux qu'il venait sauver. Quand il se rendit compte à quoi il avait affaire, il se mit à avoir peur. Moi, je gardai mon sang-froid, malgré que les zombis semblaient plus rapides que prévu. Comme ils étaient très proches des 2 jeunes qu'on tentait de sauver, je ne pouvais taper comme je le voulais. Je tentai de les préserver mais du coup je ne touchai pas les zombies, de peur de blesser ce gentil couple. Je ne suis pas comme Ranulf qui du haut des toits tuait indifféremment skavens et humains, sans un seul remord. Je finis quand même par en toucher un que j'ai presque coupé en deux. A l'agonie, je laissai Durcia l'achever. Je me tournai alors vers le dernier zombie que je tuai aussi. Heureusement que j'étais là. En regardant les zombies, je fis remarquer qu'il y avait comme un tatouage bizarre sur leur cheville en forme de G. Ils étaient aussi habillés de pagnes de lin très travaillé, un tissu bien riche pour des zombies.

On apprit alors qu’après une invasion de skavens, c’était au tour des zombies d’envahir cette fois-ci le quartier de la loi. Que les dieux nous viennent en aide, plus aucun quartier n’était protégé. N’écoutant que notre courage, nous nous précipitâmes vers la butte des doctrines pour aider les prêtres de Mor à repousser les créatures maléfiques. Une vraie scène de chaos, des monstres et des prêtres se battant. Un d’eux nous impressionna toutefois avec ses yeux bleus étincelants, en habit de Mor, car il semblait tellement puissant qu’il n’avait qu’à toucher les zombies pour que ceux-ci tombent en poussière. Pour ma modeste part, j’en tuai un. Enfin, vives acclamations, tous les zombies étaient tués. Le grand prêtre s’approcha de nous, on s’aperçut que c’était le plus éminent membre de tout le clergé de Mor. Il nous dégoisa tout un charabia, j’ai rien compris sauf que ce n’est que le début. Ca promet !

Et effectivement, le lendemain, on découvrit qu’il y a eu d’autres zombies dans la ville. Cela confirme que c’était une diversion. Le seul point commun c’est qu’ils viendraient tous des quartiers riches et non pas du quartier du suif ou des marchands. Cela expliquerait aussi le lin luxueux. On partit alors à la recherche d’une maison abandonnée. On trouva une maison qui ressemblerait bien à nos critères, avec une forte odeur de lilas ; juste pour cacher une odeur de putréfaction ? Wulf détecta que un restant de magie. Il y avait donc de fortes chances que ce soit là ! En fouillant, le nain trouva un passage secret d’où un air putride se dégageait. Mes camarades prirent peur comme s’ils allaient descendre en enfer. Du coup, je descendis le premier. Nous tombâmes sur une salle circulaire très ancienne taillée à même la roche par les nains. En son centre, une table d’albâtre couverte de tâches de sang. Il y a aussi une armoire pleine d’instruments chirurgicaux. C’est donc bien ici que furent charcutés les zombis.

Durcia propose alors d’aller chercher du secours quand nous entendons une voix lugubre nous dire : « avez-vous trouvé ce que vous cherchez ? ». Surgit un chevalier squelette, « Christophe Baumer ». Cet homme a été emprisonné dans ce lieu à cause de des sorts de la nécromancienne Gugula. Mon dieu, le G du tatouage des chevilles….Je me pris de pitié pour ce chevalier qui nous demanda de l’aider et de le tuer. Je chargeai Baumer mais le fait qu’il croit en Sigmar et Mor, et le remord me rongea. N’y aurait-il pas une autre solution pour l’aider ? le temps de penser cela et instinctivement, je retins mon geste et ne le touchai pas. La pitié m’a pris au dépourvu. Cette créature était bonne au fond. En tout cas, mieux que certains de nos compagnons. Ranulf, qui ne sait se battre mais que de loin tira à l’arc … et blessa… le nain. A priori, il ne sait tirer que sur nous ! Après Durcia, après les gens de la ville, c’est Logazdin…
Baumer était très agile en tout cas. Personne n’arriva à le toucher sauf Logazdin qui lui coupa presque le bras. Il s’acharna sur moi. Comme je n’osai le blesser par pitié, je préfèrai servir de bouclier humain pour laisser, il est vrai, mes camarades faire la sale besogne. Wulf finit par le tuer avec un sort. On le démembra et on alla chercher les prêtres de Mor pour qu’ils exercent les dernières prières sur Bauer. Une fumée s’échappa. Baumer était libre. Paix à son âme.

Et quand on continua à fouiller, on trouva 3 passages distincts, très sombre. Rien que d’avoir lo’idée de les parcourir et Ranulf eu encore peur. Pauvre Ranulf…