mardi 13 janvier 2009

Vous êtes dans la milice ! La vision de Wulf

Nous voilà enfin dans la place. Talabheim s’offre à nos yeux.

Nous nous arrêtons quelques instants pour contempler la ville qui sera notre tombeau ou l’écrin de notre résurrection. Durcia est gravement blessée et a besoin de soins urgents. Nous la soutenons autant que possible mais nous sommes tous épuisés et affamés par la traversée. Quant à moi, la maladie s’aggrave autant que la toux et une plaque argentée de mauvais augure m’est apparue sur le torse.

Lucas nous dit que nous nous trouvons dans le quartier pauvre de la cité qu’ils nomment le Suif. La lumière du jour est si pâle et diffuse qu’une pénombre constante englobe les bâtiments du quartier, lui donnant son nom. Cette obscurité oppressante mine notre moral autant que celui des habitants. Lucas y est originaire et son penchant pour la boisson s’explique de lui-même quand on imagine sa jeunesse passée ici. Il se rend d’ailleurs sur le chemin à la taverne que tiennent ses parents pour leur annoncer notre arrivée.

Nous ne nous attardons pas et nous nous rendons chez l’apothicaire Daubler pour lui remettre nos pistes, nos documents, nos potions et nos espoirs. Il est accueillant et nous assure de sa compassion en nous offrant deux fioles et des conseils nous permettant de combattre le mal. Il nous dit nous contacter une fois un remède trouvé et nous profitons du temps qui nous est imparti pour nous reposer et mettre à profit l’expérience de toute cette sombre histoire pour peaufiner nos talents. Cela s’avère payant, la maladie semble nous avoir abandonné Ranulf et moi, mais notre répit reste cependant de courte durée puisque nous sommes enrôlés de force dans le guet, chacun à un poste qui ne lui convient que très peu. Mes talents sont
sous-employés, mais que puis-je faire d’autre pour le moment, coincé ici alors qu’il me faut amasser des fonds et du matériel pour pouvoir enfin m’inscrire au Collège de magie. Alors je ramasse les cadavres pour éviter que le reste de la population comprenne le drame qui se déroule vraiment sous leurs yeux et de l’expansion de l’épidémie. Le nombre important de corps est trop important pour que les prêtres de Morr puissent officier comme il se doit. Les esprits des morts ne sont pas apaisés et j’ai peur de leur colère quand ils voudront se venger des vivants. J’espère avoir quitté la ville d’ici là.

L’étrangeté réside dans le charnier Skaven qu’ont trouvé Lucas et Ranulf en explorant les égouts de la ville. Qui était leur ennemi ? Qui est assez puissant pour réduire à néant en si peu de temps autant d’hommes-rats ? Et surtout, pourquoi agit-il à couvert ?

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